Sorcellerie :
1595 – Sionviller – Jean Chicque, bourgeois à été pour ses maléfices, fustigé de verges par le maître des hautes œuvres du Duché de Lorraine, à Einville. Ses biens acquits ne consistent qu’en petits meubles pour 40F. Réf archive : B 5727

Pain :
En 1632 à Sionviller, le prix de la baguette de pain est de 12F

Droits sur les animaux :
En 1624 à Sionviller il faut verser chaque dimanche précédant la Saint-Georges, 12 deniers par bête rouge et 2 deniers par menue bête (moutons…)

En 1624, les habitants de Sionviller sont tenus de « faire le guet au château d’Einville, toutes les fois qu’ils y seront commandés par le receveur du lieu »

Durant la guerre de 1646, il n’y a plus de bétail à Sionviller et il n’y aura pas de vendanges, le passage des troupes ayant tout ruiné.

Reconstruction et salubrité :
Les villages ont été détruits, parfois complètement anéantis par les guerres. Les maisons seront reconstruites et le Duc Léopold conseille de les rebâtir en pierre afin de limiter les risques d’incendie.

On construit un abreuvoir à bestiaux en 1770.

Ateliers de charité :
Le 15 nivôse, an III, des sommes sont accordées aux indigents. A savoir :
Sionviller = 50 livres

Liste des ouvriers travaillants sur les routes au 29 prairial III à Sionviller :
5 cultivateurs, 18 manœuvres, 13 chevaux de trait et 23 bœufs.

L’enseignement à partir de 1789 :
Sionviller : la communauté supporte toutes les charges communales, y compris les gages du maître d’école.

Les débuts de la mécanisation à Sionviller :
1er tracteur : Après 1945. 1ère moissonneuse-batteuse : 1960

Remembrement :
1958 et 1994

Les employés de l’agriculture :
Domestiques : 8, journaliers propriétaires : 8 et manœuvres propriétaires : 11 = 27 au total

Cultures fruitières :
Après le grand hiver 2709 qui avait détruit tous les arbres fruitiers, Léopold profite de ces circonstances pour faire venir des pays étrangers les plans des meilleures espèces que l’on puisse multiplier par la greffe. De nombreux arbres fruitiers à pépins à noyau se cultive dans notre région même des abricotiers et des pêchers dont le centre de la France se prévalait alors.

A Sionviller, il existait une grande quantité d’arbres fruitiers. C’était surtout des pommiers et des quetschiers.

Forêts d’hier et d’aujourd’hui :
Sionviller, arpents appartenant aux seigneurs : 438 et 950 à la communauté
La forêt de Parroy s’établit à 2779 hectares. Elle s’étend sur les communes de Crion, Croismare, Hemberménil, Laneuveville-aux-Bois, Leintrey, Mouacourt, Parroy, Sionviller.

Les volailles :
A Sionviller, quelques volatiles sont élevés par plaisirs, par M. Darnois. Il s’agit de paons. Certains groupes de visiteurs, après avoir dégusté chocolats et pâtisseries, chez G. Darnois, à la Lorraine Buissonnière, vont visiter la volière de C. et M. Darnois.

Les métiers au pays de Sanon en 1851 :
6 cultivateurs propriétaires, 8 domestiques agricoles, 8 journaliers propriétaires, jardiniers, vignerons, 11 manœuvres propriétaires, jardiniers, vignerons, 6 propriétaires terriens.
1 garde forestier, 3 brodeuses, 1 garde champêtre, 1 maréchal ferrant, 1 menuisier propriétaire, 1 tisserand propriétaire, 1 instituteur

Métiers en 1936 :
3 agriculteurs, 20 cultivateurs, 6 domestiques agricoles, 1 horticulteur, 2 femmes de ménage, 1 charetier, 3 manœuvres.

Les arrivées à Sionviller  en 1872 :
5 personnes

Statistiques agricoles en 1836 :

Terres labourables dont céréales 64
Récolte annuelle en céréales 1265
Hectares de prairies 52
Récolte en quintaux métriques de foin 2600
Hectares de vignes 2
Hectolitres de vin 200
Hectares de bois 334
Stères de bois 850
Navette colza luzerne sainfoin trèfle 7
Chevaux 12
Vaches 19
Moutons 0
Porcs 57
Ruches à cadres 0
Chevaux (total) 53
Vaches 50
Industrie laitière, beurrerie, fromages /
Brebis et moutons /
Porcs 45
Mécanisation (nombre de tracteurs) 0

Sources : La mémoire de la terre au Pays du Sânon, Mémoire de la Grande Guerre au Pays du Sânon